Alors que la jeunesse congolaise s'apprête à tourner une nouvelle page avec la tenue de l’Assemblée Générale Extraordinaire du Conseil National de la Jeunesse (CNJ-RDC) prévue du 28 au 30 août 2025, une inquiétude grandissante monte dans les rangs des jeunes engagés : sommes-nous réellement en train d’écrire un nouveau chapitre, ou simplement de relire les anciennes lignes d’un échec déjà vécu ?
Parmi les candidats à la présidence du CNJ, le nom de l’Ingénieur Claude fait polémique. Présenté comme un prétendu "homme nouveau", il traîne pourtant une longue histoire derrière lui : il fut le Secrétaire Exécutif du bureau sortant, un bureau dont la gestion a été décriée, contestée, et qualifiée par beaucoup de "catastrophique".
Peut-on véritablement séparer le bras droit du corps qu’il servait ?
Aujourd’hui, lui qui a incarné l’administration du bureau sortant tente de se repositionner comme solution, alors qu’il fut au cœur même du système que les jeunes veulent voir disparaître. Une manœuvre qui suscite des doutes légitimes et pose une question cruciale : le CNJ est-il condamné à tourner en rond, ou aura-t-il enfin le courage de se réinventer ?
Pour garantir une réelle égalité des chances et insuffler une nouvelle énergie au CNJ, plusieurs voix appellent à écarter tous les membres du bureau sortant de cette course à la présidence. Il est temps que la jeunesse congolaise rompe avec les compromis qui tuent son avenir.
Ce combat n’est pas contre une personne, mais contre une culture du recyclage des échecs, de l’amnésie collective, et de la trahison des espoirs. Il est temps de dire NON à la continuité toxique, et OUI à un véritable renouveau générationnel.
La jeunesse mérite mieux. Elle mérite du neuf, du vrai, du courageux.
Rédaction
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