Une onde de choc secoue la ville de KALEMIE, dans la province du TANGANYIKA, après un nouveau cas de féminicide perpétré vendredi 19 septembre 2025 sur l’avenue Auxeltra Béton, dans le quartier Kaïté. Un homme a été arrêté et placé en garde à vue pour le meurtre brutal de son ex-épouse, qu’il aurait poignardée à plusieurs reprises lors d’une violente altercation.
Selon les premiers éléments recueillis auprès de témoins et de sources judiciaires, l’auteur présumé aurait prémédité son acte en se rendant au domicile de son ancienne compagne, avec qui il avait partagé la vie à Misisi avant leur séparation. La victime, récemment installée à KALEMIE, aurait déjà subi des violences conjugales régulières durant leur union. Elle a succombé à ses blessures peu après l’agression.
«Ce n’est pas un simple fait divers, c’est une barbarie devenue trop banale», dénonce une militante locale. Cet homicide intervient seulement quatre jours après un autre drame similaire survenu avenue Djuma, dans le quartier KATANIKA, où une autre femme a été battue à mort par son mari.
Face à cette recrudescence des violences sexistes, les mouvements féminins et organisations de défense des droits des femmes à KALEMIE montent au créneau. Ils exigent des sanctions exemplaires et un renforcement urgent des mécanismes de protection des femmes.
«Trop, c’est trop. Nous demandons la tolérance zéro. Le meurtre de ces femmes ne doit pas rester impuni », martèle une responsable d’association.
Le parquet promet de poursuivre l’auteur présumé pour meurtre par conjoint, une qualification lourde qui pourrait entraîner de sévères peines. En attendant, la ville est en émoi, et les voix s’unissent pour que justice soit enfin rendue aux victimes et que cesse l’impunité des violences conjugales.
Ildephonse WILONDJA
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