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Devant leur public, les Congolais n’ont pas réussi à concrétiser sur leur jeu. Malmenés par une formation de Rivers United plus expérimentée, les hommes de Papy MPOY ont peiné à trouver leurs repères devant le but. Manque de fluidité, imprécisions techniques, et une agressivité trop souvent absente dans l'ensemble du match : les ingrédients d’une entame timide, presque inhibée par l’enjeu.
"J'ai une jeune équipe, avec des joueurs de 17-18 ans qui découvrent la compétition. Il peut y avoir de la peur aussi. La preuve, Paul Massey a eu une occasion après son entrée. Peut-être que c’est la jeunesse. On aurait pu gagner en deuxième mi-temps, même 1-0", a reconnu l’entraîneur congolais en conférence de presse.
Les Nigérians, eux, ont su parfaitement gérer la rencontre. Maîtres du tempo, ils ont imposé un faux rythme et poussé les Aigles à la faute. Leur pressing intelligent a forcé plusieurs décisions précipitées côté congolais, brisant toute tentative de construction offensive.
Et pourtant, Les Aigles du Congo ne manquent pas de raisons d’espérer. Champions de la dernière édition du championnat national congolais, ils ont prouvé qu’ils pouvaient jouer les premiers rôles. Mais à ce niveau, chaque détail compte, et chaque erreur se paie.
Le match retour, déjà décisif
Dans deux semaines, le club congolais se déplacera à Port Harcourt pour le match retour. Une rencontre qui s’annonce difficile, tant le contexte extérieur et la pression du public nigérian pourraient peser lourd. Mais tout reste possible.
Pour cela, Les Aigles devront montrer un tout autre visage : plus de caractère, plus de maîtrise, et une meilleure gestion émotionnelle. L’apprentissage continue, mais en Ligue des Champions, il est souvent sans filet.
Fanfan BITANGILAY
