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Selon des sources locales, un train de marchandises de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), transportant à la fois des biens et des passagers, a quitté brutalement les rails. Le déraillement a provoqué le renversement de plusieurs wagons, occasionnant un lourd bilan humain : deux morts confirmés et plusieurs blessés, dont le nombre exact reste à préciser.
Parmi les victimes, figurent un agent du Corps de Surveillance (CORSU) affecté à KONGOLO dans la province du TANGANYIKA, ainsi qu’un commerçant connu sous le nom de MUSAKATA. Le bilan reste provisoire et pourrait s’alourdir dans les heures à venir.
Jusqu'à présent, la SNCC ne s’est pas encore exprimée officiellement sur ce drame, tout comme les autorités gouvernementales, qui n’ont communiqué ni données chiffrées ni éléments d’enquête.
Un réseau ferroviaire à bout de souffle
Les réactions ne se sont pas fait attendre sur les causes probables de l'accident. Tandis que certains pointent une panne technique de la locomotive, d'autres dénoncent l’état délabré des rails, vestiges d’une époque coloniale, rarement réhabilités depuis. Ce nouvel accident remet donc sur la table le débat récurrent sur la vétusté des infrastructures ferroviaires en RDC.
Et pourtant, le gouvernement a annoncé récemment l’arrivée prochaine de nouvelles locomotives. Mais cette promesse suscite une interrogation majeure : à quoi serviront des trains flambants neufs s’ils doivent circuler sur des voies dangereusement obsolètes ?
Message de sensibilisation
Face à cette tragédie, il est urgent que l’État congolais priorise la réhabilitation des infrastructures ferroviaires. Chaque accident évitable qui fauche des vies est un rappel sanglant de l’inaction ou du retard. Investir dans des voies sûres, c’est sauver des vies. Le développement ne peut pas rouler sur des rails fissurés.
Ildephonse WILONDJA
