Le directeur provincial de péage route, Cédric MASGANGAO LUNGUNDA, a ordonné mercredi 29 octobre la suppression immédiate d'un point de contrôle «superflu» installé sur l'axe routier du village TUNDWA.
Les agents «véreux» du service CONADESI, déployés dans cette localité à la barrière de péage, ont tous été démantelés pour raison des pratiques non professionnels : tracasserie, extorsion d'argent et intimidation.
Alors que la CONADESI entend par là, commission nationale de désarmement et de la sécurité internationale s'illustre par des actions qui ne relèvent pas de son ressort, notamment la perception illégale des taxes et des rackets permanents sur les postes de péages. Pourtant sa mission régalienne est de coordonner les actions contre le terrorisme, les menaces transfrontalières et le blanchiment des capitaux.
Ces actes indélicats font objet de multiples dénonciations de la part des camionneurs et des motocyclistes «long trajet» depuis plusieurs semaines.
Ce schéma de tracasserie est malheureusement rependu au niveau plusieurs barrières dans la province. La destination des ressources tirées de ce modèle interroge encore.
La haute hiérarchie provinciale, représentée par Cédric MASGANGAO tente d'assainir le secteur de péage route, terni par les opérations mafieuses et des abus.
Le nouveau directeur sectoriel, omniprésent sur le terrain, fait actuellement la purge dans son domaine. Il durcit le contrôle pour mettre de l'ordre dans le système de collecte des recettes routières.
«La province du TANGANYIKA n'est pas une jungle. On ne doit pas s'installer au poste de péage pour percevoir de l'argent et agir en dehors de sa mission», s'est-il indigné, tout en promettant une lutte acharnée contre le dispositif de collecte non mandaté.
Ildephonse WILONDJA
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