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La situation est critique. KALEMIE, pourtant vitrine de la province, est aujourd’hui envahie par des monceaux d’ordures. Les rues sont jonchées de bouteilles plastiques et sachets, les caniveaux obstrués par les eaux usées et les odeurs pestilentielles étouffent les lieux publics. Des déchets s’accumulent dans la rivière LUKUGA, où un véritable dépotoir sauvage s’est formé au bord de l’eau. Le lac TANGANYIKA n’est pas épargné, recevant à son tour les déversements de détritus en provenance des marchés, restaurants et ménages.
«Certains habitants s’imaginent, à tort, avoir le droit de polluer les cours d’eau», déplore un agent du ministère.
En réponse, Norris MULONGOY promet une riposte stricte : des sanctions dissuasives seront appliquées aux auteurs d’incivilités environnementales. Il appelle à une mobilisation collective pour des travaux d’intérêt général, tout en assurant que les agents d’assainissement seront déployés sur le terrain pour faire respecter les nouvelles mesures.
«Le laisser-aller est terminé. La province doit redevenir propre», a déclaré une source proche du cabinet ministériel.
Un véritable sursaut citoyen est désormais attendu pour restaurer un cadre de vie sain à KALEMIE et dans tout le TANGANYIKA.
Ildephonse WILONDJA
