Conseil de sécurité de l’ONU : les États-Unis brisent le silence et pointent le Rwanda, un tournant diplomatique en faveur de la RDC

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La réunion du 12 décembre 2025 au Conseil de sécurité des Nations unies marque une rupture historique dans l’approche internationale face à la crise à l’Est de la RDC. Pour la première fois, les États-Unis ont officiellement mis en cause le Rwanda et son président Paul Kagame, désignant leur responsabilité directe dans les attaques en cours, notamment celle contre Uvira.

Missiles, drones, soldats : la guerre assumée par Kigali

L’ambassadeur américain Mike WALTZ a présenté un tableau alarmant : entre 5 000 et 7 000 soldats rwandais engagés, déploiement de missiles sol-air, utilisation de drones kamikazes — autant d’éléments qui confirment une agression planifiée. Pire encore, l’implication personnelle de Paul Kagame a été évoquée comme une donnée établie.

Washington hausse le ton : "Nous allons agir" 

Dans un langage diplomatique inhabituellement ferme, l’ambassadeur a promis :  

«Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour mettre un terme à cela»
Ce qui laisse entrevoir des sanctions ciblées, des pressions diplomatiques accrues, voire des actions multilatérales coordonnées.

Un signal fort pour Kinshasa. Pour la RDC, ce positionnement américain est un tournant stratégique. Il signifie :  
- La fin de l’ambiguïté internationale ;  
- L’isolement progressif de Kigali sur la scène diplomatique ;  
- La reconnaissance des droits légitimes de Kinshasa à défendre sa souveraineté.

La RDC n’est plus seule. La vérité s’impose, et les agresseurs sont désormais désignés.  
C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre, et il pourrait bien changer l’équilibre des forces dans la région.

Rédaction 
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