L'ordre règne à nouveau à la prison centrale de Kalemie après une «tentative» d'évasion massive ponctuée par des tirs nourris vendredi 12 décembre autour de 10 heures de la journée.
Les surveillants de ce pénitencier ont bravement stoppé net ce projet de fuite à grande échelle, au cœur d'une mutinerie qui a éclaté sur place. Leur intervention rapide a permis de reprendre le contrôle de la situation.
Pendant ce temps seulement cinq détenus mineurs ont réussi leur fugue et demeure en cavale. Les services de sécurité mènent des recherches intensives pour retrouver les fuyards et les ramener dans leurs cellules.
Ce trouble collectif a débuté par un incendie délibéré orchestré dans une cellule par les détenus. Les flammes ont dévoré la chambre entière, faisant écrouler la toiture sous la fournaise. Une ouverture a été forcée dans un mur vers la sortie, et les locaux administratifs de la prison ont été ravagés.
Les gardiens ont effectué des tirs de sommation pour decourager les velléités de fuite des prisonniers. Les agents pénitentiaires ont rapidement maîtrisé la mutinerie, faisant trois blessés parmi les incarcérés.
Une panique générale a gagné la ville sous les rafales de tirs. Les vendeurs des marchés ont rangé leurs étals pour se mettre à l'abri d'urgence. La stupeur a gagné du terrain. Dans un premier temps, les habitants ont cru à une offensive rebelle, tandis que la peur s'étendait à travers KALEMIE depuis la conquête de la ville d'Uvira par la coalition AFC/M23, ayant la ville clé du TANGANYIKA en ligne de mire.
En effet, la sécurité s'est intensifiée aux abords de l’établissement carcéral où le ministre de l'intérieur AHALE ONOALE Donat est arrivé pour mesurer l'étendue du sinistre.
Ildephonse WILONDJA
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