La polémique enfle autour des propos du Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, tenus lors de son récent face-à-face avec la jeunesse congolaise. Au centre de la controverse : une tentative de récupération politique par Corneille NANGAA, identifié par plusieurs sources comme un rebelle criminel et proche du régime rwandais de Paul KAGAME.
Selon un analyste politique contacté par CL TV, les propos du Chef de l’État sur "l’armée de clochards" font référence à une époque révolue, précisément celle de l'ancien président Joseph KABILA KABANGE (alias Hypolite Kanambe), que certains accusent d’avoir affaibli l’armée nationale au profit d’intérêts extérieurs.
"À cette époque, nos militaires partaient au front sans munitions, sans rations, et même sans uniforme digne. Certains soldats portaient des pantalons déchirés. C’est cette réalité que le Président a voulu dénoncer, pas l’état actuel de nos forces armées.", a déclaré LIBENGE NTENESI Christian.
Aujourd’hui, souligne l’analyste, *l’armée congolaise est modernisée, mieux équipée et mieux organisée* sous le leadership du Président Tshisekedi.
Il condamne vigoureusement la lecture biaisée de Corneille Nanga, qu’il qualifie de *rebelle soutenu par le Rwanda*, ayant pour objectif de *saper le moral des troupes congolaises* et de semer la division par des discours de haine à connotation tribale.
"Corneille NANGAA n’est pas un interlocuteur crédible. Il est accusé de plusieurs massacres à Goma, Bukavu et Uvira. Son seul but est de discréditer nos FARDC et d’intimider la population.", a-t-il révélé.
Face à cette situation, un appel est lancé à la vigilance patriotique et au soutien total aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), seules garantes de la souveraineté nationale.
Fatshi BWANGA
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