RDC : Christian MATATA, le profil idéal pour diriger le Comité Olympique Congolais

Alors que le Comité Olympique Congolais (COC) s’apprête à renouveler ses instances dirigeantes, le nom de Christian MATATA SWITI s’impose de plus en plus comme celui du candidat idéal à la présidence. 

Actuel 2ᵉ vice-président du COC et président de la Fédération de volleyball du Congo (FEVOCO), il cristallise l’espoir d’un renouveau dans la gestion du mouvement olympique national.

Une expérience confirmée dans la gestion sportive

À la tête de la FEVOCO, Christian MATATA a démontré sa capacité à innover et à promouvoir les talents locaux. L’une de ses décisions phares reste la limitation du recours aux joueurs étrangers lors de la Coupe du Congo, afin de donner plus de place aux volleyeurs nationaux. Sa vision dépasse toutefois sa discipline : il plaide pour une gestion où chaque fédération trouve sa place et bénéficie du soutien nécessaire pour se développer.

Un homme de changement

Pour MATATA, le COC doit jouer pleinement son rôle, plutôt que de laisser au ministère des Sports la quasi-totalité des responsabilités. Il défend une gouvernance moderne, transparente et équilibrée, où le Comité olympique devient moteur du développement, de la formation et de la préparation des athlètes aux compétitions internationales.

Des atouts pour le leadership olympique

Vision stratégique : bâtir un plan de développement du sport congolais à moyen et long terme.

Expérience : gestion d’une fédération nationale et implication dans les instances régionales de volleyball et de beach-volley.

Intégrité et gouvernance : promouvoir la transparence financière et la redevabilité.

Mobilisation : rassembler les disciplines, petites et grandes, dans un même élan olympique.

Innovation : moderniser les méthodes de gestion et renforcer la visibilité du sport congolais à l’international.

Le défi à relever

Le sport en RDC souffre de multiples faiblesses : infrastructures vieillissantes, manque de financement, organisation déficiente. Face à ces réalités, Christian Matata promet de bâtir une gouvernance résiliente, capable de mobiliser aussi bien les ressources internes qu’externes, en travaillant main dans la main avec l’État, les sponsors et les fédérations.

À la croisée des chemins, le Comité Olympique Congolais a besoin d’un leadership fort et visionnaire. En misant sur l’expérience, l’intégrité et la détermination de Christian Matata, le sport congolais pourrait écrire une nouvelle page de son histoire olympique.

J. NDUWA