Après une longue période de tensions internes et de rivalités feutrées, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) offre enfin l’image d’une réconciliation attendue. Ce samedi 4 octobre, au siège national du parti à KINSHASA, Augustin KABUYA, secrétaire général de l’UDPS, et Déogratias BIZIBU, figure influente de la base, ont affiché leur unité retrouvée à travers une activité conjointe aux allures de démonstration politique.
L’événement, sobre mais symbolique, marque un tournant décisif dans la gestion des affaires internes du parti présidentiel.
Après des mois de dissensions, les deux hommes ont choisi de mettre en sourdine les divergences pour préparer le Congrès extraordinaire prévu dans deux mois. Une échéance politique cruciale qui devrait redéfinir les lignes directrices du parti et solidifier sa cohésion en vue des défis à venir.
Un message fort de loyauté a également été adressé au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI, autorité morale de l’UDPS, ainsi qu’à la mémoire du leader historique, Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, dont l’héritage reste le socle de référence idéologique pour les militants.
Le mot d’ordre désormais : Unité, discipline et mobilisation. L'UDPS cherche à tourner définitivement la page des querelles intestines pour relancer une dynamique de conquête politique, tant sur le plan national qu’au sein de ses structures de base.
En toile de fond, le signal est clair : le parti veut se présenter comme une formation soudée et stable, capable de défendre et prolonger l’action du chef de l’État. La scène de réconciliation entre KABUYA et BIZIBU sonne donc comme un acte de maturité politique, et un appel à tous les cadres du parti pour resserrer les rangs.
La préparation active du Congrès extraordinaire reste un véritable test de la sincérité de cette union retrouvée, car au-delà des gestes symboliques, l’UDPS joue sa crédibilité politique et sa cohésion interne.
Rachel LUKADI
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