Un drame conjugal d’une rare violence a bouleversé la quiétude de l’avenue Djuma, au quartier Katanika à KALEMIE. Dans la soirée du lundi 15 septembre 2025, une querelle de couple a viré au cauchemar : NDAYA Mamie, une femme d’une cinquantaine d’années, a été frappée à mort par son mari, TCHIPANGA TCHIMARO, désormais aux arrêts.
Selon des témoignages recueillis sur place, les cris de détresse de la victime ont réveillé les voisins, qui ont tenté d’intervenir. Mais l’homme, devenu incontrôlable, les a repoussés machette en main, les empêchant d’approcher. Il est ensuite retourné dans la maison pour achever son acte de barbarie, ignorant les pleurs et les appels à la raison.
«Ivre de rage, il l’a frappée jusqu’à la mort, sans aucun remords», déplore un proche de la famille.
Après le crime, l’auteur a tenté de fuir mais a été interpellé par des jeunes du quartier qui l’ont ensuite remis à la police. Il est actuellement en garde à vue, tandis qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire par conjoint.
Le corps de la défunte a été transféré à la morgue de KALEMIE. Elle laisse derrière elle des enfants désormais orphelins de mère.
Ce drame relance avec force la problématique des violences conjugales à KALEMIE et dans le TANGANYIKA en général. Trop souvent passées sous silence, ces violences se soldent parfois par des pertes humaines et des familles détruites. Les autorités sont appelées à renforcer la prévention, l’écoute et la protection des victimes.
Ildephonse WILONDJA
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