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À Kinshasa, obtenir une plaque d’immatriculation est devenu un véritable casse-tête. Depuis bientôt cinq mois, les plaques sont introuvables, plongeant les automobilistes dans une situation d’incertitude totale.
Pendant ce temps, la Direction générale des impôts (DGI) continue de percevoir les frais exigés pour leur délivrance, sans être en mesure de fournir le précieux sésame. À la 7ᵉ rue Limete industrielle, siège de la DGI pour la livraison des plaques, même les agents se disent découragés de devoir venir travailler sans rien pouvoir offrir aux usagers.
« J’ai payé pour ma plaque depuis le mois de mai, mais jusqu’aujourd’hui je n’ai toujours rien reçu », témoigne un automobiliste excédé.
Des sources proches du dossier évoquent un nouveau partenariat signé par le gouvernement avec un autre fournisseur, dont la livraison des premières plaques tarde à venir. Mais aucune annonce officielle n’a été faite pour éclairer la population. Une opacité qui accentue la frustration des Kinois.
La comparaison avec le processus de remplacement des passeports biométriques revient souvent dans les conversations : « Pourquoi ne pas informer clairement l’opinion comme cela avait été fait pour les passeports ?» s’interroge un usager.
En attendant, les automobilistes continuent à rouler sans plaques, au risque d’amendes et de tracasseries routières, tandis que la colère gronde dans la capitale.
La Rédaction
