Un vent de clarification souffle au sein de l’Union sacrée de la Nation (USN). Le Secrétaire général de la plateforme présidentielle a publié une liste de 173 députés nationaux accusés de défaut de loyauté envers l’autorité morale de la coalition, le président Félix-Antoine TSHISEKEDI.
Ce recensement inattendu jette une lumière crue sur les tensions internes qui traversent cette majorité parlementaire hétérogène, censée soutenir le chef de l’État dans son second mandat. Parmi les élus pointés figurent des membres de l'UDPS, comme Augustin KABUYA TSHILUMBA ou AMISI MAKUTANO, mais aussi d’anciens ténors du FCC, dont Lambert MENDE, Geneviève INAGOSI et Chrispin MBINDULE.
L’enjeu principal de ce rappel à l’ordre : le renouvellement formel de l’acte d’engagement à l’égard de la vision politique portée par le président Tshisekedi. Pour l'USN, ce geste symbolique est essentiel pour garantir la cohérence et l’efficacité de l'action parlementaire.
Réagissant à la controverse, le professeur André MBATA, constitutionnaliste et cadre influent de la coalition, a tenu à rappeler :
«On ne peut prétendre appartenir à l’Union sacrée sans manifester clairement sa loyauté envers sa haute autorité politique, le président Félix-Antoine TSHISEKEDI.»
Cette démarche, interprétée par certains comme un acte de discipline, est perçue par d’autres comme un test de fidélité à l'approche de grandes échéances politiques. Elle pourrait également ouvrir la voie à un éventuel repositionnement des alliances au sein du Parlement.
Une chose est certaine : l’Union sacrée entre dans une phase de consolidation où la loyauté affichée devient une exigence politique incontournable.
Ali HADDAD
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