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Le Fonds National de Réparation des Victimes (FONAREV) traverse une zone de turbulences. Un document qui circule depuis quelques jours révèle que son Directeur général, Patrick Fata, percevrait un salaire mensuel estimé à 48.000 dollars américains, sans compter les primes et autres avantages.
Cette révélation suscite l’indignation, d’autant plus que ce montant dépasse de loin les rémunérations des ministres, députés et même de certains hauts responsables des institutions de l’État.
Créé pour venir en aide aux victimes de violences graves, le FONAREV est aujourd’hui accusé de consacrer plus de la moitié de ses ressources au fonctionnement interne, au détriment de sa mission première. Les fonds effectivement alloués aux bénéficiaires restent marginaux, selon plusieurs sources concordantes.
Face à cette controverse, la société civile, des activistes et certains élus plaident pour :
un audit financier indépendant de la gestion du FONAREV, une clarification sur la légalité des primes et salaires, et une reddition des comptes devant le Parlement.
Alors que les victimes attendent réparation, l’affaire met une nouvelle fois en lumière la question récurrente de la gestion opaque des fonds publics en République démocratique du Congo.
La Rédaction
