Le maire de la ville d'UVIRA KIFARA KAPENDA KIK'Y a parcouru ce mercredi 26 novembre les établissements hospitaliers pour rencontrer successivement les personnes blessées lors de la fusillade intense entre les forces armées et un groupe d'assaillants. Une visite marquante où l'autorité urbaine a exprimé sa compassion et son soutien actif sans équivoque.
Plusieurs théâtre d'incidents
Les échanges de coups de feu ont eu lieu dimanche et se sont poursuivis lundi 25 novembre.
Des tirs ont été violents entraînant à Uvira centre 4 décès dont un militaire des forces loyalistes, deux assaillants et un civil, ainsi que 14 blessés comprenant 9 civils, 2 militaires et 3 miliciens; bilan communiqué par l'armée via le porte-parole du secteur opérationnel SUKOLA 2, sous-lieutenant MBUYI KALONJI Reagen.
Ces miliciens se revendiquant des Wazalendo se sont heurtés aux Forces armés de la république démocratique du Congo (FARDC) alors qu'ils chercheraient à s'emparer des ravitaillements alimentaires destinés aux sinistrés.
En outre, un drame distinct sans lien avec celui-ci s'était produit avant à LUVUNGI, dans la plaine de la RUZIZi, en territoire d'UVIRA samedi 22 novembre . Une assemblée religieuse à été visée par une attaque armée, faisant un mort . La victime est une jeune de plus ou moins 20 ans.
Sur une autre scène de confrontation, deux factions adverses se sont livrés une bataille aux mobiles jusqu'ici mystérieux samedi à SANGE, toujours à UVIRA. Il s'agit des généraux autoproclamés KAMAMA et NGOMA NZITO qui ont déclenché les hostilités, causant la mort de deux combattants du camp du général KAMAMA.
Par ailleurs, le décompte cumulé des différents incidents enregistrés rapporte 7 morts et 20 blessés, dont 3 en état critique ont été évacués au Burundi voisin pour les soins spécialisés.
Les FARDC tiennent le contrôle
KIFARA KAPENDA condamne avec fermeté les récents incidents et appelle au rejet systématique des comportements anti-valeurs.
«UVIRA mérite mieux. Nous ne voulons plus voir ces genres d' incidents surgir à nouveau dans la ville» a souligné le maire, tout en rassurant que les FARDC maîtrisent pleinement la situation. Il encourage les citoyens à reprendre la vie normale sans crainte, la situation étant parfaitement gérée.
Ildephonse WILONDJA
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