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C'était mardi 25 novembre lors d'une réunion plénière à l'assemblée provinciale.
L'objectif de la mission effectuée sur une période de 15 jours soit du 15 au 31 octobre, consistait à recueillir les données sur les sinistrés afin de fournir des recommandations utiles et orienter les décisions du gouvernement de manière pertinente. Dans leur document, ils mettent en lumière la précarité dans laquelle vivent les sinistrés,tout en appelant à une mobilisation urgente des autorités et leurs partenaires clés afin d'améliorer la situation des personnes déplacées .
Dans plusieurs camps, la malnutrition frappe et constitue un fléau qui affecte des nombreuses familles. Encore pire, les foyers de sinistrés manquent d'eau potable, de soins médicaux indispensables, et d'infrastructures hygiéniques adaptées. Les occupants des camps pratiquent la défécation à l'air libre, avec risque élevé d'explosion et extension des maladies diarrhéiques. Autres constat que les députés ont pu relever, consiste en la présence de plusieurs enfants en situation d'interruption de leurs parcours scolaires.
En tout, 21 sites pour déplacés ont été aménagés sur l'ensemble de KALEMIE ( ville et territoire) contrairement à 18 annoncés initialement par le ministre sectoriel.
En outre, cette commission par la voie de son rapporteur MWAMBA MBUYU Adolphine, a demandé à l'Assemblée provinciale de mettre en lumière le contexte fragile des déplacés auprès du gouvernement et de questionner sa politique dans ce secteur. Elle a en même temps recommandé la fermeture de certains camps apparus à l'issue du conflit intercommunautaire au TANGANYIKA.
Ces parlementaires ont également invité l'exécutif provinciale à veiller à ce que les organisations impliquées auprès des déplacés internes adoptent des actions durables et pérennes. Au besoin, enclencher le processus de leur réintégration dans la vie communautaire.
Ce rapport sur la vulnérabilité des déplacés dans les différents camps a reçu l'aval de l'assemblée plénière.
Ildephonse WILONDJA
