Révélations‑choc de Lambert MENDE OMALANGA : “Joseph KABILA n’a jamais réuni le pays — guerre, rebelles et déstabilisation auraient été orchestrés”

Kit-infos.net
0
Lambert Mende relance le débat : «Kabila n’a jamais unifié le Congo»

Dans une sortie médiatique brûlante, l’ancien ministre et actuel dirigeant politico‑public s’est livré à une dénonciation cinglante du bilan de l’ancien président. Selon Lambert MENDE OMALANGA, loin d’avoir œuvré à la paix ou à l’unité nationale, Joseph KABILA toujours selon lui n’aurait fait que servir de “représentant local” à un plan plus vaste de déstabilisation. Ce plan, décrit comme ourdi sous la houlette de l’ancien haut fonctionnaire belge Louis Michel, aurait instrumentalisé les groupes rebelles pour ravager la RDC.  

« Tous les groupes rebelles travaillaient pour un seul patron, avec un seul but : déstabiliser le Congo. … Ils ont organisé les jeux de la guerre pour faire croire que Kabila était le héros qui réunit le pays », a déclaré MENDE, ajoutant que c’était un “jeu” orchestré dont il connaît les coulisses.  

Un propos fort, qui ravive des blessures passées tout en interpellant directement l’histoire politique récente de la RDC.

Pourquoi ces accusations posent problème et relancent le débat national

- Réécriture de l’histoire : Mende propose une interprétation radicale de la période post‑conflits, niant le rôle de “réunificateur” que beaucoup attribuent à Kabila. Cela pourrait redessiner la mémoire collective autour de la seconde guerre du Congo et ses conséquences.  
- Risque de polarisation : Alors que le pays peine encore avec des fractures régionales, ethniques et politiques, un tel discours a le potentiel d’attiser les divisions, voire de raviver des tensions autour des responsabilités de la crise.  
- Doutes et exigence de preuves : Mende invite à croire que les rebelles, les hostilités et les manipulations étaient planifiés, mais l’accusation ne s’appuie pas sur des preuves publiques claires. Le débat se tourne donc vers la demande de transparence, d’enquêtes historiques ou judiciaires.

Ce qu’il reste à faire

- Exiger des clarifications : Si ces accusations visent à réécrire l’histoire récente, des éléments factuels (rapports, documents, témoignages) doivent être produits pour confirmer ou infirmer ces allégations.  
- Réouverture nationale du débat : Transparence, vérité, justice — pour que le Congo se construise sur une mémoire partagée et honnête.

- Veiller à la paix sociale : Dans un contexte déjà fragile, il est essentiel que le débat reste civilisé, évite la stigmatisation ou l’appel à la haine, et serve finalement l’intérêt collectif.  

En résumé, la sortie de Lambert MENDE  OMALANGA marque le retour d’un débat sensible, voire explosif, sur la guerre, la rébellion et les responsabilités passées. En posant des accusations aussi graves, il oblige le pays à regarder en face ses traumatismes historiques, et à se poser la question : Peut-on reconstruire sans vérité ?

Rédaction 
Tags

Enregistrer un commentaire

0Commentaires

Please Select Embedded Mode To show the Comment System.*