Les déclarations du journaliste belge Hubert Leclercq sur la guerre qui ravage l’Est de la RDC dépassent le cadre du journalisme critique pour tomber dans une narration biaisée et complaisante, qui blanchit les crimes de l’AFC/M23 et nie l’agression rwandaise, pourtant largement documentée.
Réduire cette agression à une "communication congolaise" n’est pas une simple opinion : c’est un déni de faits confirmés par l’ONU, Human Rights Watch, Amnesty International, ainsi que plusieurs experts indépendants. Ce n’est pas du journalisme, c’est de la propagande.
Leclercq commet une faute morale grave en assimilant le M23 à la communauté tutsie congolaise. Le M23 n’est ni une ethnie ni un mouvement communautaire : c’est un groupe armé criminel, responsable de viols, de massacres et de déplacements forcés.
Cette confusion met en danger les Tutsi congolais eux-mêmes, en les exposant à des amalgames injustes, et sert à couvrir des crimes sous prétexte identitaire.
Instrumentaliser la diversité ethnique pour légitimer une insurrection, c’est contribuer à la destruction du tissu social congolais.
Rédaction
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