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« Le fédéralisme pour la RDC est inévitable, vu notre grande diversité culturelle,» affirme-t-il avec conviction, tout en soulignant que cette transformation ne saurait s’improviser.
L’unité avant tout
L’ancien ministre du Plan appelle à la prudence et à la responsabilité :
«Il ne pourra se réaliser qu’après la consolidation de l’unité nationale et la réussite d’une auto-gestion responsable des provinces, comme prévu par la Constitution.»
Cette déclaration vient relancer le débat sur la réforme du modèle de gouvernance en RDC, dans un contexte où de plus en plus de voix régionales, notamment dans le Grand Katanga, plaident pour un rééquilibrage entre pouvoir central et provinces.
Pour Mwando, le fédéralisme n’est pas un saut dans l’inconnu, mais une évolution réfléchie d’un État trop centralisé, vers un modèle où chaque province deviendrait actrice de son propre développement, dans le respect de la Nation une et indivisible.
Son message sonne comme un appel à la maturité politique et à la préparation d’une classe dirigeante provinciale capable de gérer avec rigueur, autonomie et transparence.
En résumé, le fédéralisme oui, mais dans l’ordre, la paix et la maturité institutionnelle. Une vision lucide, stratégique et patriote.
Fatshi BWANGA
