La thématique paix et gouvernance de la société civile du Haut-Katanga tire la sonnette d’alarme : les agents de la commune de Lubumbashi n’ont pas perçu leurs salaires depuis plus de quatre mois, malgré les nombreuses sources de revenus dont dispose cette entité territoriale décentralisée.
Dans une note signée par Bertin TSHOZ, acteur de la société civile, il est révélé que plusieurs démarches ont été entreprises, notamment la mise en place d’une commission de recouvrement et de mobilisation des recettes, sans résultat probant.
«Le Conseil communal ne fait qu’attendre le 10 % de la redevance minière, sans chercher à comprendre les causes réelles du blocage. Les agents, quant à eux, n’osent rien dire de peur d’être remerciés», déplore Bertin TSHOZ.
La société civile s’interroge : la commune souffre-t-elle d’un manque de leadership, de détournements ou d’un réseau mafieux organisé ? Ces questions reflètent un malaise profond dans la gestion des ressources au niveau local.
Leroi SUMAIDI
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