Dans un tournant diplomatique majeur, l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a annoncé dans la nuit du 15 au 16 décembre 2025 son retrait unilatéral de la ville d’UVIRA, dans le Sud-Kivu. Ce geste, présenté comme un signe d’apaisement et de respect du processus de paix de Doha, intervient alors que les pressions internationales, en particulier américaines, s’intensifient à l’égard du Rwanda, accusé de soutenir militairement le mouvement rebelle.
La diplomatie américaine s’est montrée ferme : Christopher LANDAU, vice-secrétaire d’État des États-Unis, a qualifié l’opération rwandaise à Uvira de «grave erreur», mettant en garde Kigali contre d’éventuelles conséquences diplomatiques et économiques en cas de poursuite des hostilités.
De son côté, Marco RUBIO, secrétaire d’État, a rappelé que les agissements du Rwanda constituent une violation flagrante des accords signés à Washington le 4 décembre dernier entre la RDC et le Rwanda, sous médiation américaine. WASHINGTON insiste sur la nécessité pour Kigali de respecter ses engagements et de cesser toute forme de soutien à l’AFC/M23.
Ce retrait annoncé est donc vu comme une victoire diplomatique pour KINSHASA, alors que le Président TSHISEKEDI a récemment réaffirmé sa détermination à défendre l’intégrité du territoire national : «Les ténèbres ne régneront plus sur le sol congolais».
La communauté internationale, en particulier les États-Unis, reste mobilisée pour veiller à la mise en œuvre effective des engagements et prévenir toute nouvelle escalade dans la région des Grands Lacs.
Rédaction
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