Le quartier MAPENDO à KALEMIE est sous le choc après la mort tragique d’une jeune fille, survenue dimanche 21 septembre 2025, à la suite de la *chute d’un câble électrique sous tension*. L’adolescente revenait d’un point d’eau lorsqu’elle a été foudroyée par un fil tombé au sol, arraché par de violents vents qui ont balayé la ville ce jour-là.
Ce drame de trop a provoqué une vague de colère populaire. Dans un acte de protestation inédit, les habitants ont déposé la dépouille de la victime devant les bureaux de la division de production et transport d’électricité à KALEMIE. Ce geste fort traduit un ras-le-bol général face à une situation électrique jugée dangereuse et mal gérée.
Interpellé, SAGALI KAITE Marcel, chef de division à la SNEL (Société nationale d’électricité), a exprimé sa compassion à la famille endeuillée, tout en se dédouanant de toute responsabilité dans cet incident.
«Nous gérons la production et le transport (lignes haute tension), pas la distribution ni les lignes basse tension. Cela relève d’un autre service», a-t-il précisé en conférence de presse.
Mais cette explication technique peine à convaincre une population traumatisée et habituée à de fréquents accidents liés à des installations vétustes et mal entretenues. Plusieurs familles endeuillées dénoncent un manque d’entretien, voire une négligence systémique, qui fait de l’électricité une menace permanente dans les rues de KALEMIE.
Les habitants exigent le renouvellement des réseaux de distribution, l’entretien régulier des lignes et une prise de responsabilité claire entre les différentes divisions de la SNEL pour éviter de futurs drames.
Ildephonse WILONDJA
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