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L’ancien président de l’Assemblée nationale et cadre du parti Ensemble pour la République, Olivier KAMITATU, a vivement critiqué le discours du président Félix TSHISEKEDI prononcé lors du Global Gateway Forum à Bruxelles. Proche collaborateur de Moïse KATUMBI, KAMITATU a fustigé une sortie qu’il juge «déconnectée de la réalité du pays».
Sur son compte X, il n’a pas mâché ses mots :
«L’empereur du Congo vient encore de rater sa sortie. Il y a des discours qui relèvent de la tragédie, d’autres de la farce. Celui que vient de prononcer le Roi Soleil appartient à la seconde catégorie.»
Un pouvoir sans limites
Poursuivant sa réaction, l’ancien président de l’Assemblée nationale a dénoncé ce qu’il considère comme un pouvoir sans contrepoids.
« Si un autre Congolais avait osé de telles paroles, il aurait déjà été traduit devant un peloton d’exécution. Mais lui, tout lui est permis, parce qu’il confond la République avec sa cour et la démocratie avec un théâtre d’ombres », a-t-il déclaré.
KAMITATU accuse TSHISEKEDI d’entretenir un double discours entre appels à la paix et gestion autoritaire :
«Il parle de paix des braves et de main tendue, mais ce ne sont que des mots vides, récités comme une prière sans foi.»
Les vrais problèmes sont internes
Le cadre d’Ensemble pour la République estime que le président congolais se trompe de priorité :
«Son problème n’est pas à l’étranger, il est au Congo. Qu’il commence par mettre fin au pillage du coltan, du cobalt et des minerais stratégiques qui s’évaporent chaque jour au profit de ses proches.»
Il appelle par ailleurs le chef de l’État à s’attaquer aux difficultés sociales du peuple congolais :
« Qu’il cesse de vider le Trésor public pour entretenir sa cour et qu’il s’occupe de donner au peuple de quoi vivre dignement — des routes, de l’eau, de l’électricité.»
Un appel au dialogue national
En conclusion, Olivier KAMITATU invite Félix TSHISEKEDI à écouter les appels de la CENCO et de l’ECC en faveur d’un dialogue national inclusif, seul moyen selon lui de restaurer la confiance et la stabilité :
«La main qu’il doit tendre n’est pas vers les puissances étrangères, mais vers les siens. Refuser le dialogue, c’est condamner la nation à l’épuisement.»
Et de conclure avec sévérité :
« Félix TSHISEKEDI parle beaucoup, mais n’écoute personne. L’heure n’est plus aux parades, elle est à la vérité. Et cette vérité, tôt ou tard, finira par le rattraper. »
Rédaction
