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Selon des témoins, quatre maisons ont été la cible d’assaillants lourdement armés, vêtus de treillis, qui ont pénétré dans les domiciles en pleine nuit. La violence de ces intrusions s’est traduite par des coups, des tirs, et un pillage en règle : téléphones portables, téléviseurs, argent liquide et autres biens de valeur ont été dérobés. Plusieurs victimes ont été blessées dans ces attaques avant que les malfaiteurs ne disparaissent dans la nature avec un butin conséquent.
Un autre cas similaire s’est produit aux alentours de 2h du matin sur l’avenue de la Source, où quatre individus armés ont fait irruption dans une maison. La maîtresse de maison a été violemment agressée, son visage tuméfié témoignant de la brutalité de ses agresseurs. Là aussi, les voleurs sont repartis avec un important magot sans qu’aucune somme ne soit divulguée.
Ce regain d’insécurité ne semble susciter aucune réaction des forces de l’ordre. Plusieurs habitants dénoncent la passivité des militaires stationnés non loin des lieux des faits, ce qui alimente un sentiment d’impunité et d’abandon.
Une nuit cauchemardesque à Kabimba
À 60 kilomètres de Kalemie, la localité de Kabimba subit elle aussi une montée alarmante des actes criminels. La nuit du lundi 13 octobre, le commissaire maritime de la région a été victime d’une violente attaque à son domicile. Les assaillants ont dérobé plusieurs objets de valeur et de l’argent, avant de le blesser gravement. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Kalemie pour des soins appropriés.
Cet incident rappelle deux autres épisodes récents similaires qui ont semé la terreur parmi les habitants.
Face à cette situation, la société civile locale s’inquiète vivement. Elle appelle les autorités civiles et sécuritaires à prendre des mesures urgentes pour endiguer cette montée de la criminalité qui empoisonne la vie quotidienne des populations. Selon elle, ce phénomène est réel mais largement « banalisé », ce qui ne fait qu’aggraver le malaise général.
Ildephonse WILONDJA
