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En premier lieu, 58 ex-rebelles se sont rendus à l'armée congolaise via la 3ème zone de défense avec plusieurs équipements de guerre. Ensuite 20 autres ont emboîté le pas à REMEKA dans le territoire de MASISI au NORD-KIVU.
Ces nouvelles défections des milices rebelles complètent la longue liste des départs déjà signalés au sein l'AFC/M23. Ce groupe des transfuges, composé d'anciens soldats de forces loyalistes capturés et des enfants enrôlés de force dans le mouvement, porte le témoignage d'une vie très difficile au sein de la rébellion.
«Toutes les promesses de salaires faramineux ne sont que de la poudre aux yeux», soulignent-ils. Ils disent répondre aux appels pressants de la haute hiérarchie militaire congolaise pour chasser l'agresseur.
D'après les observateurs, l'affluence des mutins vers les FARDC est l'un des facteurs déterminants qui peuvent contribuer à la fragilisation de l'agenda des insurgés.
Les rebelles perdent pieds
Selon plusieurs sources fiables, l'AFC/ M23 est aux abois. Les défaites s'enchaînent sur plusieurs lignes de front face aux WAZALENDO issus des groupes armés pro-régimes.
Plusieurs positions stratégiques des rebelles passent aux mains des FARDC et leurs supplétifs. Des bombardements ciblés sont menés sans relâche contre les bastions des insurgés.
Devant un tel revers militaire, le Rwanda, parrain de cette guérilla a lancé depuis le 20 octobre 2025 un vaste programme de recrutement de nouveaux soldats. Une opération qui se clôturera le 11 novembre.
Pendant que les deux parties s'accusent mutuellent de violation de l'accord de principe de cessez-le-feu, l'AFC/M23 et KIGALI renforce leurs positions.
En parallèle les WAZALENDO menacent de lancer des offensives à grande échelle visant à reprendre les pans de terres sous occupation ennemie.
Ildephonse WILONDJA
