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La SOCICO reconnaît les efforts américains en faveur de la stabilité régionale, en particulier l’accord du 27 juin 2025 à WASHINGTON et son adoption officielle le 4 décembre. Toutefois, elle exprime une préoccupation majeure quant à l’exclusion des composantes essentielles de la société congolaise, telles que les chefs coutumiers, les religieux, les femmes, les jeunes et d’autres acteurs de terrain.
«Nous tenons enfin à rappeler que tout accord conclu sans la participation de la Société civile congolaise ne saurait engager cette dernière», écrit la SOCICO, insistant sur la nécessité d’inscrire la justice, la réparation et la réconciliation au cœur du processus.
Déplorant l’absence de certains acteurs régionaux comme l’Afrique du Sud ou la Chine, la SOCICO appelle à un élargissement des concertations et à une véritable inclusion des victimes et communautés locales, seules garantes d’une paix sincère et durable.
Cette sortie publique du président national Pontien NYEMBO demarque une interpellation forte aux partenaires internationaux, afin que la paix ne soit pas un simple accord diplomatique, mais un acte réparateur pour les millions de Congolais affectés par des décennies de conflit dans la région des Grands Lacs.
Fatshi BWANGA
