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Un incident inquiétant est survenu mardi 30 septembre à l’école Sabrina, dans la commune de Mont-Ngafula, lorsqu’un élève de 4ᵉ année commerciale a déclenché une grenade lacrymogène en pleine salle de classe.
La propagation du gaz a rapidement semé la panique parmi les élèves, provoquant des malaises respiratoires et des crises d’étouffement chez plusieurs d’entre eux. Alertées, les autorités scolaires ont aussitôt évacué les victimes vers des structures sanitaires proches.
Selon le bilan communiqué par l’Inspection Principale Provinciale (IPP) de l’Éducation de la Lukunga :
huit enfants ont été admis aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, et quatre autres ont reçu des soins dans un centre médical voisin.
Les médecins se veulent rassurants : l’état de santé de tous les élèves est jugé stable et leur retour à domicile est prévu d’ici ce soir ou demain au plus tard.
Face à la gravité de l’acte, l’IPP de la Lukunga a dépêché une équipe d’enquête sur place pour établir les responsabilités. L’élève mis en cause a été remis aux services de police et devra répondre de ses actes devant la justice.
Dans un ton ferme, l’Inspecteur Principal Provincial, Vital Lumbala Kadiata, a rappelé que « les établissements scolaires doivent rester des espaces sûrs et protégés. Aucune forme de violence ne sera tolérée ». Il a par ailleurs annoncé que des mesures disciplinaires sévères et des poursuites judiciaires seront systématiquement engagées afin de prévenir toute récidive.
Cet incident relance le débat sur la sécurité des établissements scolaires à Kinshasa et la nécessité d’un contrôle plus strict pour éviter que de tels actes ne mettent en danger la vie des élèves.
Janvier NDUWA
