La décision du TP Mazembe de se dresser contre certaines pratiques au sein des instances du football congolais est saluée comme un acte de courage et de lucidité. Dans un contexte où les règlements sont souvent interprétés à géométrie variable et où les intérêts financiers priment sur l’éthique sportive, les Corbeaux ont choisi de dire non.
Une réaction contre la manipulation
Depuis plusieurs années, des voix dénoncent une association sportive devenue, selon les critiques, « corrompue, manipulable et manipulatrice ». Loin de défendre le développement et l’avenir du football congolais, elle aurait pris en otage la voix de ce sport. Résultat : stagnation, crises à répétition et un football national accusé d’avoir pris vingt années de retard.
La méritocratie comme ligne de conduite
En refusant de se soumettre à des règles changeantes et instrumentalisées, le TP Mazembe rappelle l’essentiel : le respect des règlements, l’équité sportive et la méritocratie. Car, comme le soulignent ses dirigeants, « si celui qui établit les règles ne les respecte pas, à quoi bon les suivre ? »
Un grand club doit imposer le respect
Pour Mazembe, être un grand club, ce n’est pas seulement briller sur le terrain. C’est aussi savoir réagir et agir de manière indépendante, imposer le respect et défendre ses convictions, même si cela entraîne certaines pertes d’intérêts. C’est cette posture qui fait la différence entre un simple participant et un acteur qui veut changer le cours des choses.
Vers une nouvelle ère ?
Le message est clair : le temps viendra où les clubs et les institutions sportives congolaises seront dirigés autrement, avec sérieux et vision. L’objectif est de briser le cycle d’un football miné par les intérêts personnels pour bâtir enfin une organisation solide et tournée vers l’avenir.
Un jour, affirment les dirigeants du TP Mazembe, le football congolais renaîtra. Et cette décision pourrait bien en être le point de départ.
Ali Haddad
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