Un document imprimé ce lundi 12 octobre à l’aéroport de Luano, enregistré sous le nom de Roger LUBAKI NGANDU, vient jeter un pavé dans la mare : les autorités de la RVA (Régie des Voies Aériennes) s’opposeraient au taux directeur du dollar imposé par la Banque Centrale du Congo (BCC). Ce reçu servirait de preuve tangible d’un rejet formel de ce nouveau barème.
Le reçu de Luano : une preuve qui pique
Selon les sources internes, le reçu imprimé à l’aéroport indique un montant libellé selon un taux dollar différent de celui fixé récemment par la BCC, une divergence qui s’accompagne d’une mention claire de la RVA. Le nom Roger LUBAKI NGANDU y figure comme l’émetteur ou l’agent de délivrance, ce qui ajoute une dimension personnelle et responsabilisante.
Cet acte, déjà objet de discussions dans les cercles économiques, cristallise une tension latente entre deux institutions nationales :
- La RVA, chargée de la gestion aéroportuaire et des redevances en devises étrangères
- La BCC, gardienne du cadre monétaire national.
La RVA, à travers ce geste, semble vouloir affirmer qu’elle ne reconnaîtra pas un taux imposé sans concertation, en particulier dans ses opérations quotidiennes.
Enjeux de pouvoir et contestations économiques
1. Souveraineté monétaire vs autonomie institutionnelle
L’affaire met en lumière un conflit autour de l’autorité de la BCC : jusque‑où peut-elle imposer ses taux, même aux entités publiques ?
2. Risques juridiques
Si la RVA persiste, cela pourrait déboucher sur des *contentieux administratifs ou judiciaires*, opposant normes monétaires nationales et opérations opérationnelles.
3. Coûts cachés pour l’usager
Si chaque institution commence à appliquer ses propres taux, cela peut entraîner une fragmentation tarifaire, des surcoûts ou des distortions dans les services publics.
4. Message politique
Ce reçu imprimé, signé individuellement, ne relève pas du seul champ technique, il porte un message de défi ou de rappel de limite.
Conclusion
Ce reçu de Luano, imprimé par Roger LUBAKI NGANDU, transforme une querelle monétaire abstraite en preuve matérielle. Il oblige tout acteur public comme privé à prendre position : suivre le taux imposé ou reconnaître la dissidence interne.
La balle est désormais dans le camp de la BCC. Va-t-elle imposer sa règle avec la force de loi ou revenir à la table du dialogue ? Le pays est déjà spectateur et potentiellement victime de cette lutte de pouvoir monétaire.
Rédaction
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