Cette rencontre de haut niveau a réuni plusieurs personnalités institutionnelles : le Président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Dieudonné KAMULETA, le Secrétaire permanent à la Magistrature, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU et Coordonnateur résident, ainsi que le Secrétaire général à la Justice.
Un processus mûri pendant 18 mois
Prenant la parole, Bruno LEMARQUIS, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, a salué l’aboutissement d’un « processus conduit pendant près de 18 mois ». Il a tenu à féliciter le leadership du Ministre d’État dans la lutte contre la corruption et l’impunité, soulignant que ce programme s’inscrit pleinement dans les priorités du Gouvernement et du partenariat stratégique entre la RDC et les Nations Unies.
Déployé dans plusieurs provinces, le PRODOC place l’État « au cœur du programme » et appelle à une mobilisation collective de toutes les institutions pour consolider l’État de droit.
NGEFA : « Lutter contre la corruption et l’impunité est un pilier de mon mandat »
Le Ministre d’État Guillaume NGEFA a exprimé sa satisfaction pour ce travail collaboratif qu’il considère comme « une étape majeure » dans le renforcement de l’État de droit. Il a réaffirmé son engagement pour une justice accessible à tous, réitérant que la lutte contre la corruption et l’impunité demeure centrale dans sa mission.
Évoquant la problématique du désert judiciaire, il a annoncé des démarches en cours pour améliorer les conditions de travail des magistrats, notamment la programmation au Sénat d’une loi portant création d’un fonds de programmation judiciaire.
Il a assuré vouloir être « un ministre de la périphérie et de la proximité », insistant sur le fait que cette signature représente « bien plus qu’un décret : une véritable feuille de route ».
Engagement du CSM : un «produit fini d’un travail rigoureux »
Pour sa part, le Président de la Cour constitutionnelle et du CSM, Dieudonné KAMULETA, a souligné que sa présence illustrait la détermination du CSM à s’inscrire dans un engagement collectif. Il a qualifié le programme de « produit fini d’un travail rigoureux », fruit d’une collaboration exemplaire entre les institutions nationales et leurs partenaires internationaux. Il a également reconnu le bon alignement stratégique de ce programme, le considérant comme une pièce maîtresse de l’architecture constitutionnelle du pays.
Un acte symbolique à 11h16
La cérémonie a atteint son point culminant à 11h16, avec la signature officielle du document par les trois parties : les Nations Unies, le CSM et le Ministère de la Justice.
La séance s’est clôturée par une photo de famille, symbole d’une vision commune : bâtir une justice crédible, efficace et conforme aux standards internationaux, capable de répondre aux défis actuels et futurs de la République Démocratique du Congo.
La Rédaction
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