«Moi, je suis pour la liberté d’expression. Je suis pour un État de droit. Ça ne revient pas au ministre de l’Intérieur de faire ce qu’il a fait. Il a cité des articles de la Constitution qui ne sont pas applicables dans ce cas», a déclaré Martin FAYULU.
Tout en rappelant son attachement au respect de la Constitution, Fayulu a estimé que les Congolais doivent défendre la patrie, mais dans le cadre de la loi.
«Tout citoyen congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité en cas de menaces ou d’attaques extérieures, comme le stipule l’article 63 de notre Constitution. Mais cela ne justifie pas des décisions contraires à la loi fondamentale», a-t-il ajouté.
Pour le président de l’Ecide, la vérité finira par triompher :
«Il faut laisser les gens agir librement. La vérité triomphera.»
Cette réaction intervient alors que la décision du gouvernement continue de susciter un vif débat au sein de la classe politique congolaise, certains y voyant une atteinte aux libertés fondamentales, d’autres une mesure de sécurité nationale face à des activités jugées subversives.
Rédaction
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