La capitale congolaise a accueilli, ce vendredi, une rencontre de haut niveau réunissant plusieurs figures politiques de la RDC autour du thème : «Diplomatie et démocratie : souvenirs de l’ambassadeur Melissa Wells», à l’initiative de l’ambassade des États-Unis à Kinshasa. L’événement, tenu sous la règle de Chatham House, visait à revisiter les jalons de la démocratie congolaise depuis la Conférence nationale souveraine (CNS) de 1991–1993, tout en soulignant le rôle-clé joué par la diplomatie américaine à travers les décennies.
L’ambassadrice Melissa Wells, première femme à représenter les États-Unis en RDC, a été au centre des discussions. Son implication durant la période sensible de transition politique sous Mobutu a été saluée comme déterminante dans le soutien aux aspirations démocratiques du peuple congolais.
Parmi les intervenants : Christophe Lutundula, ancien ministre des Affaires étrangères, Martin Fayulu, candidat malheureux aux présidentielles de 2018 et 2023, Bahati Lukwebo, 2e vice-président du Sénat, ainsi que Thomas Luhaka, ancien président de l'Assemblée nationale, qui a retracé l'évolution des relations bilatérales entre Kinshasa et Washington.
Tous ont reconnu l’importance du soutien diplomatique américain dans les moments critiques du processus démocratique congolais, tout en appelant à un approfondissement des acquis face aux défis actuels. Un dialogue mémoire et avenir, à l’heure où la démocratie congolaise continue de se chercher.
Fatshi BWANGA
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