L’alerte est lancée suite à la disparition inquiétante du journaliste Stéphane SHISSO KATANGA, cameraman privé de Moïse KATUMBI CHAPWE, président du parti Ensemble pour la République. Selon les premières informations relayées par Thierry MUKELEKELE, des individus se réclamant de la Présidence de la République auraient procédé à l’enlèvement du journaliste, sans mandat officiel ni justification claire.
Pourquoi un Congolais peut-il être ciblé simplement parce qu’il travaille pour un autre Congolais ?
Cette question soulève un débat national sur le respect des libertés individuelles, la pluralité politique, et le droit de chaque citoyen à exercer librement son métier, quelles que soient ses affinités professionnelles ou idéologiques.
Dans un État de droit, aucun citoyen ne devrait être privé de sa liberté sans procédure légale. Ce nouveau cas de disparition suscite une onde d’inquiétude dans les milieux journalistiques et politiques. Il fait écho à des méthodes d’intimidation rappelant de sombres pratiques d’un autre temps, où la proximité avec une personnalité politique suffisait pour devenir une cible.
L’affaire SHISSO interpelle : Peut-on encore vivre et travailler en paix dans son propre pays sans craindre pour sa sécurité, simplement pour avoir fait un choix professionnel ?
Les autorités sont appelées à clarifier rapidement cette situation, retrouver le journaliste et garantir que de tels actes ne se répéteront plus. La liberté de la presse, la sécurité des citoyens et le respect des droits fondamentaux doivent rester des piliers intouchables de la démocratie congolaise.
Fatshi BWANGA
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