CAN de Volley-ball « Kinshasa 2026 » : la RDC au cœur du renouveau du volley-ball africain

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La République Démocratique du Congo s’apprête à accueillir l’un des plus grands rendez-vous sportifs du continent. Le dimanche 28 décembre 2025, la Confédération Africaine de Volley-ball (CAVB) et la Fédération de Volley-ball du Congo ont officiellement scellé, par la signature d’un protocole d’accord, l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Volley-ball « Kinshasa 2026 » dans la capitale congolaise. Un événement d’envergure qui marque une étape stratégique tant pour le volley-ball congolais que pour le sport africain dans son ensemble.

Un acte fort de confiance envers la RDC

La signature de cet accord, conduite par la Présidente de la CAVB, Madame Bouchra Hajij, consacre la confiance de l’instance continentale envers la capacité organisationnelle de la République Démocratique du Congo. En confiant l’organisation de la CAN de Volley-ball à Kinshasa, la CAVB reconnaît les efforts consentis par les autorités sportives congolaises pour relancer et structurer la discipline, longtemps restée en retrait sur la scène continentale.
La présence, lors de la cérémonie, des présidents des fédérations nationales du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Maroc témoigne de l’intérêt et de l’adhésion des autres nations africaines à ce projet ambitieux. Elle illustre également la volonté collective de promouvoir un volley-ball africain plus visible, mieux structuré et plus compétitif.
Un enjeu sportif majeur pour le pays hôte

Sur le plan sportif, la CAN « Kinshasa 2026 » constituera un test grandeur nature pour les sélections nationales congolaises, appelées à se mesurer aux meilleures équipes du continent. Jouer à domicile offrira un avantage certain, mais imposera également une pression supplémentaire, celle de répondre aux attentes du public et de confirmer les progrès réalisés ces dernières années.
Cette compétition représente aussi une opportunité unique pour les athlètes locaux de se révéler au plus haut niveau, d’attirer l’attention des recruteurs et de stimuler la pratique du volley-ball à travers tout le pays. À long terme, l’objectif est de bâtir une base solide capable d’assurer une présence régulière de la RDC dans les grandes compétitions africaines et internationales.

Un levier pour le développement des infrastructures

Au-delà du terrain, l’organisation de la CAN de Volley-ball servira de catalyseur pour l’amélioration des infrastructures sportives à Kinshasa. La mise aux normes des salles, la modernisation des équipements et le renforcement des capacités organisationnelles constituent des retombées concrètes attendues de cet événement.
Ces investissements, s’ils sont pérennisés, pourraient profiter durablement au sport congolais, bien au-delà de la seule discipline du volley-ball, et contribuer à positionner Kinshasa comme une ville capable d’accueillir régulièrement des compétitions sportives internationales.

Des retombées économiques et sociales attendues

L’impact de la CAN «Kinshasa 2026 » ne se limitera pas au cadre sportif. L’afflux de délégations, d’officiels et de supporters étrangers générera une activité économique significative dans les secteurs de l’hôtellerie, des transports, de la restauration et du tourisme. Cet événement offre ainsi une opportunité de promotion de l’image de la RDC et de sa capitale à l’échelle continentale.
Sur le plan social, la compétition pourrait jouer un rôle fédérateur, en rassemblant la population autour d’un événement porteur de fierté nationale. Elle constitue également un outil puissant de sensibilisation de la jeunesse aux valeurs du sport : discipline, esprit d’équipe et dépassement de soi.

Kinshasa 2026, un tournant pour le volley-ball congolais

Prévue pour septembre 2026, la Coupe d’Afrique des Nations de Volley-ball s’annonce comme un tournant historique pour la RDC. Plus qu’un simple événement sportif, « Kinshasa 2026 » se présente comme un projet structurant, capable de redynamiser durablement le volley-ball national et de renforcer la place du pays sur l’échiquier sportif africain.
À moins de deux ans de l’échéance, les regards sont désormais tournés vers Kinshasa, appelée à relever le défi de l’organisation et à offrir au continent africain une compétition à la hauteur des ambitions affichées.

JANVIER NDUWA 



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